Avant d’aller laver le linge au lavoir, surtout les draps, torchons, linge blanc, les ménagères avant l’arrivée des lessiveuses dans lesquelles elles faisaient bouillir le linge, utilisaient de grands récipients. La cendre très fine récupérée dans le four à pain ou celle du foyer bien tamisée, était utilisée comme détergent. Le linge était mis dans le récipient avec de l’eau (une couche de linge, une couche de cendres) L’eau et la cendre détachaient le linge, ensuite il était rincé au lavoir ou à la rivière.
Le lavoir d’Arzacq (64)
Les fontaines
En 1969, avant l’adduction d’eau, 17 à 20 fontaines ont été répertoriées. Actuellement, la plupart ont été abandonnées, ensablées, perdues sous les ronces, drainées par ceux qui ont mis des terres en culture. Beaucoup de familles, n’ayant pas de puits allaient chercher l’eau à la fontaine pour la toilette et la consommation. Elles remplissaient également les bassins, qui, avec une pierre inclinée servaient de lavoir
Une seule est encore exploitée, celle de Labouyrie, où l’eau est captée avec une moto-pompe qui amène l’eau dans deux fermes pour les animaux.
Celle de Laprébendère, vers le ruisseau St-Pierre a été réparée.